jeudi 17 mai 2012

Je ne sais pas 19

19

Le mutisme, les nuances de gris, un ciel, une percée blanche, éblouissante dans le silence, les traces sur une fenêtre. Ne rien dire, trop, il y a toujours trop. Dans les courbatures d’un corps, attendre, sans savoir, un signe, une avalanche, se contraindre dans la liberté de ne pas bouger, accepter d’être dégueulasse, les cris dans le cristal des lustres, les corps dans la transparence des peaux, un tourbillon dans la fixité trouble du regard. Des chaises comme des sculptures, l’émotion, l’intimité de l’usuel, le quotidien dans le temps de l’extraordinaire, l’intime, dans l’entendement nécessaire, l’invitation, dans la difficulté de rester, partir, non rester, rester. Le temps, les visages, ceux d’hier que l’on mélange à ceux d’aujourd’hui, la nostalgie, la peur, l’inconfort, ne rien savoir, le vide, un gouffre, le vertige.

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