Il regarde au grand jour les effets de la nuit!

Dans la neige fraîche leurs corps roulaient, rouge vif.

Inexprimable!

D'où vient cette douleur incompressible?
Cet égarement
Cette destruction irrépressible
Cet effacement
Quel est ton nom!

Ce soir encore je prendrai le chemin de la rue, à la rencontre de la nuit tranquille, repoussant plus loin le jour pour achever de vous dire, avant, de recommencer le jour suivant précédant celui qui viendra encore après peut-être, une succession menant à l'échéance finale.

Tous nous avons refusé de prendre la parole quand le premier d'entre nous fut réduit au silence!

Sans fin, dans les jours allumés ou éteints, il y a la vie qu'il brasse ne ressentant jamais la fatigue.

Devant un grillage un enfant me pointe de l'index, il me fait ressentir la menace, plus loin des hommes souffrent de leur corps étriqué, assis dans les ruines d'un voyage sensoriel, les yeux tournés vers le ciel entrecoupé de voyageurs incertains traçant des lignes abstraites de sens, des anges, à qui l'on a cousu des ailes dans le dos.

Dans les nuits,  une traversée, entre vous, un entrelacs, au petit matin, une bouffée d'air après l'apnée.

Sculptures photographiées par Olivier Calicis

Les sculptures abandonnées aux rues de Namur et immortalisées par l'oeil expert de Olivier Calicis photographe! Ce fût une belle escapade nocturne.

Merci

Le lien : http://www.kli6.net/DbyD/2012/01_001/index.html

...

Personne ne saura jamais

Pourquoi il est venu jusque-là

Certains diront désemparés

Qu'il était fou

D'autres lui trouveront une raison
Qui n'était pas la sienne
Et c'est bien comme ça
Singulier de chercher à se connaître
Dans l'affrontement nécessaire
Pour marcher dans ses pas