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Dans la nécessité, ne pouvant faire autrement,
dans la nécessité venir ou aller, absolument et pas autrement, si tu viens,
viens absolument ou ne viens pas, ne viens pas, rester seul c’est mieux, nous
nous décevrons de toutes les façons car nous attendrons, n’y allons pas,
restons là où nous en sommes sans croire que nous pourrions rencontrer
l’inconnu, s’enfermer afin d’éviter les déceptions, les infortunes, rien à
prendre, il n’y a rien à prendre, ne viens pas, il faudra se déchaîner, nous
n’aurons pas le temps et encore moins l’énergie de tomber les masques, ne viens
pas, il faudra se déshabiller et il fait froid, c’est l’hiver par ici, l’hiver,
l’hiver, dans la générosité nous ferions semblants d’avoir chauds, semblants,
dans l’insupportable mascarade, nous resterons dans les camisoles, cries, hurle
ta libération, seuls, ne nous chargeons pas des déguisements, nous punaisons
des dessins d’enfants sur les murs de l’isolement dans les prisons de velours,
dans l’onctuosité d’une porte fermée, seuls malgré la présence, ne viens pas,
le souvenir de ton odeur, l’odeur, la somme de ce qui se cache dans les plis,
la dissimulation, sentir pour voir, dans l’urgence de répondre à la priorité,
animal dans le sang chaud des canines, l’enfant cherchant le sein, la privation
nécessaire, l’arrachement, libérateur, seuls, seul, accroupi dans le
vomissement, ne viens pas.
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