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Le mutisme, les nuances de gris, un ciel, une
percée blanche, éblouissante dans le silence, les traces sur une fenêtre. Ne
rien dire, trop, il y a toujours trop. Dans les courbatures d’un corps,
attendre, sans savoir, un signe, une avalanche, se contraindre dans la liberté
de ne pas bouger, accepter d’être dégueulasse, les cris dans le cristal des
lustres, les corps dans la transparence des peaux, un tourbillon dans la fixité
trouble du regard. Des chaises comme des sculptures, l’émotion, l’intimité de
l’usuel, le quotidien dans le temps de l’extraordinaire, l’intime, dans
l’entendement nécessaire, l’invitation, dans la difficulté de rester, partir,
non rester, rester. Le temps, les visages, ceux d’hier que l’on mélange à ceux
d’aujourd’hui, la nostalgie, la peur, l’inconfort, ne rien savoir, le vide, un
gouffre, le vertige.
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