dimanche 2 décembre 2012

Les portes se sont ouvertes sur une part méconnue et intime, impensable, inconnue de lui-même, il se méconnaissait, il a cru devoir crier et accepte aujourd'hui l'idée de chuchoter, juste, quand il dit juste, c'est chuchoter juste et intimement en cherchant à se trouver, et, non plus à démontrer qu'il sait, la porte s'ouvre sur l'acceptation de l'irréalité pour les autres et pour lui-même de son réel et son affirmation. Voilà donc qu'enfin il ouvre la main pour caresser et accepte d'abandonner son corps au réconfort de la contemplation des failles et des crevasses que toute cette affirmation, presque cet endoctrinement de lui-même par lui-même, une maîtrise violente, de son réel protégeait de la part faible par peur des coups, car il a peur, il a toujours eu peur et aura toujours peur, plus des mêmes choses, mais d'autres viendront toujours le pousser à vouloir maîtriser et il devra s'en défendre. En ouvrant cette porte il a accepté que son chemin soit une succession de tentatives pour enfin ne pas être pour les autres, mais pour lui-même, pour enfin rencontrer les autres. C'est dans cette complexité qu'il va tenter de ne plus rien tenir, de ne plus maîtriser mais d'accepter la patience nécessaire au progrès. La porte, celle qu'il regardait depuis si longtemps comme une frontière, un impossible, s'est ouverte et il est entré ou plutôt  sorti de la colère qui le poussait pour commencer à aimer.

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