samedi 2 juin 2012

Je ne sais pas 37

37

Une voix, dans la lumière matinale, l’évocation d’une ville, d’un début après une fin, le travail au quotidien dans la pugnacité, la nostalgie des souvenirs, on écrit pas sur le bonheur, dans l’insouciance, on n’écrit pas, l’évocation d’un visage, trop tard pour le rencontrer, trop tard, l’attachement à la rigueur, une rencontre malgré l’absence, l’impression de suivre, l’impression de connaître malgré l’absence, de lieux en lieux, le temps qui nous sépare, une autre époque, c’est dommage que vous ne l’ayez pas connu, même une fois, l’inconnu qui vous manque, les vagues entrent par les portes ouvertes, elle submerge les êtres de sa générosité la mer, c’est ce qui coule sur les pages, l’écume, l’encre, il reste ce qu’elle n’a pas pu emporter, il reste toujours.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire