lundi 4 mars 2013

Surranée

J'entends la voix d'un chanteur, je vois les mots qui sentent bon les fleurs, j'aime ta peau tu me serres le coeur quand tu ries de notre bonheur, je suis venu par l'autoroute, nous partageons des tartines et je mange les croutes, la vie étendu dans un champs en pente, il n'y a pas de ciel bleu mais une chaleur étouffante, l'étoffe de ta robe légère et transparente, et là, je marche au bord d'un fleuve qui a vu ma naissance et bercé mon adolescence, des larmes sur les joues, à ce moment tu me manques bien plus que l'imagination puisse encore te surprendre, je marche en parallèle de tes pas depuis quelques années déjà, tant bien que mal je m'accroche à la douceur de tes yeux sur la douleur d'un homme comme du sucre sur une pomme d'amour, les petits bateaux à rames emmènent les pêcheurs, il est tôt et tu dors encore pendant que je me souviens de ce qui nous lient mais pourraient aussi nous délier, des ronds autour du caillou, le reflet des arbres, la mélancolie de la destinée des hommes qui naissent au bord du cours d'eau, je viens, je viens.

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