Traversé, dans le mélange, par le mélange de ce que nous sommes ensembles et ce que je suis seul, un dérangement, une absence, le vent, je ne suis pas venu pour te demander et encore moins pour pleurer, pour voir et entendre c'est pour ça que je suis venu, malgré les manques et les colères, malgré la vie et la guerre, malgré l'amour et la chaleur, j'attends l'été pour enfin trouver une bonne raison de m'en aller, dans la lumière aveuglante des jours où l'on s'embrasse insouciants de ce qui précède et des cris des enfants, je voulais partir mais je suis resté et c'est difficile de n'en vouloir à personne quand on a pas le courage de s'en vouloir à soi-même dans les caresses adoucissantes des jours avant de se jeter contre le mur rugueux des paradoxes, il y a la mort, il y a la mort.
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